Janvier 2024

LA GUERRE QUI NOUS PEND AU NEZ
Principale agitation de l'espèce humaine résolument immature.
Vengeance. Loi du talion.
Coup pour coup. Oeil pour oeil. Dent pour dent.
Tu ne tueras point... C'est ça, on verra plus tard !

HISTOIRES DE SEIN PAR TEMPS DE GUERRE

 
  • MAI JUIN 1940. Très vite les allemands occupent la France. Ils s’emparent de la Bretagne quand ses habitants les croient là-haut à lutter comme en 14 avec les troupes françaises. Panique dans les ports de la façade atlantique. Panique à l’Ile de Sein… Quand De gaulle lance son appel, beaucoup y voient une raison d’échapper à la fatalité. Les Sénans l’ont entendu et 128 d’entre eux se décident à partir – aussitôt dit aussitôt fait sans savoir pour combien de temps. Pourquoi sont-ils vraiment partis? « Histoire de Sein par temps de guerre » avance quelques raisons en plus de celle donnée par le général inconnu… Forces vives de l’Ile, ils ont laissé vieillards, femmes et enfants dans l’ignorance de l’avenir inquiétant qui les attendait. Ont-ils bien fait? Et que sont devenus ceux qui durent vivre avec l’ennemi pendant 4 ans?
Pour inaugurer ce site, deux films de témoins inédits sont mis à disposition. Ils évoquent tour à tour la résistance de jeunes gens – et de moins jeunes qui échappèrent à la nasse pour s’engager dans « la France Libre » ou qui affrontèrent en zone occupée le même envahisseur par des mouvements sociaux: les marins pêcheurs de l’Ile de Sein et les ouvriers du Nord et du Pas de Calais.
Celui qui croyait au ciel / celui qui n’y croyait pas / tous les deux étaient fidèles / des lèvres du corps des bras / et tous les deux disaient qu’elle / vive et qui vivra verra… (Aragon)
 Ils furent minoritaires souffrant bien plus que la grande majorité des français. Il en est qui participèrent aux Convois de l’Atlantique, qui débarquèrent en Normandie ou en Provence quand d’autres furent déportés en Allemagne pour devenir les esclaves du Reich de mille ans qui ne vécut, grâce à eux et à leurs congénères, que quelques sinistres années… Un même objectif: réduire à jamais les velléités mortifères d’un Etat qui croit ne pouvoir vivre qu’en agressant ses voisins.

Espérons que ces deux films soient moins un éloge de la guerre de défense que celui de la résistance à l’ignominie.

 

Les témoins ici présents sont essentiels car ils sont les derniers de cette époque barbare. Il n’ y a plus aujourd’hui que des témoins qui ont vu les témoins.

Dans la prochaine inévitable guerre, les tanks lance-flammes pourront cracher à deux mille mètres au lieu de cinquante, le visage de vos fils bouillir instantanément et leur yeux sauter hors de l’orbite, chiens que vous êtes !… La paix revenue, vous recommencerez à vous féliciter du progrès mécanique (Georges Bernanos « La France contre les robots »)

HISTOIRES DE SEIN PAR TEMPS DE GUERRE 

Première partie (1h12′)

Premiers feux / l’Appel / Les volontaires / Un appel au secours / Echapper aux allemands / L’aventure peut-être? / Les anciens / Paré devant / Fallait-il vraiment partir? / Heureux qui comme Ulysse / Le choix / L’affaire de Mers el Kébir / La marine marchande...

HISTOIRES DE SEIN PAR TEMPS DE GUERRE

Deuxième partie (1h42′)

Eins zwei… / Vivre à Sein sous l’occupation / L’entraide / Aucun ne manqua à l’Appel / Les convois de l’Atlantique / Sein à Ouistreham / Les péris en mer – l’absent / Auf Wiedersehen / Le retour… 

MASSACRE CONTRE MASSACRE… Après Dresde, après Hiroshima, Haiphong et My-lai, on pouvait croire achevée la stratégie du « Tuez les tous, Dieu reconnaitra les siens! »..
Fatale erreur!
Nulle excuse!

LA CLASSE OUVRIERE VA EN ENFER

  • Avec l’armistice de juin 1940, la France est coupée en deux. Au nord, le bassin industriel, au sud, la France dite non occupée avec à sa tête un vieux militaire. Le nord subit les pratiques habituelles de l’envahisseur allemand: pillages, fusillades, déportations. Habituelles, car depuis le début du 19ème siècle, cette partie de la France a déjà vécu 4 invasions: 1814, 1815, 1870, 1914… Les ouvriers à qui l’on demande de travailler plus pour satisfaire aux demandes de l’occupant connaissent la faim et de multiples privations. Ils sont aussi victimes de l’oppression acharnée de la police franco-allemande. Dès juillet 1940, des grèves sont lancées – surtout dans le secteur minier. Arrestations, condamnations… Du 27 mai au 10 juin 1941, 100 000 mineurs s’extraient de leurs puits pour un mouvement social à nul autre pareil. A sa tête, quelques meneurs furent militants pendant la guerre d’Espagne. Il s’agit pour eux d’affronter la misère sociale et l’ogre fasciste…Les allemands décident d’écarter les « voyous » que désignent les compagnies minières. Le 13 juin 1941, 273 mineurs sont déportés à la forteresse de Huy puis au camp de Sachsenhausen, près de Berlin. 136 au moins périront en Allemagne… Cette violence n’empêchera pas d’autres révoltes pendant toute la guerre. François Mauriac écrit en 1947 dans son Cahier noir: « Seule la classe ouvrière dans sa masse a été fidèle à la France profanée ».

LA CLASSE OUVRIERE VA EN ENFER

Première partie (1h17′)

Invasion du Nord Pas de Calais mai 1940 / La fuite vers le sud / Un retour « décevant » / Théodore Eike les exactions des allemands autour d’Arras / La guerre de 14 et ses conséquences sur la région / Reprise du travail / L’armée allemande s’installe / Dégradation des conditions de vie / Premières grèves / les communistes / 10 mars 1906 la catastrophe de Courrières / Le Front Populaire et le « Droit à la paresse » / La fin du bel été / la guerre d’Espagne / Grève fin novembre 38 / les accords de Munich / Le Pacte Germano-Soviétique / Crise au sein du Parti Communiste / La guerre impérialiste / A la villa Marlier, les juifs / Pas vu les juifs ?  Drancy Bobigny Le Bourget Compiègne / Michel Brulé, mineur, premier résistant de France / Hiver 40-41 multiplication des grèves dans la bassin minier / les communistes sont à la manoeuvre / Grande grève de mai juin 41 / Arrestation de grèvistes / les Compagnies collaborent / Des déportations en Belgique puis en Allemagne / Quelques uns des mineurs déportés, morts dans les camps / Fin du Pacte de non-agression…

LA CLASSE OUVRIERE VA EN ENFER

Deuxième partie (55′)

Attaque de la Russie Soviétique / Quand l’idée de résistance apparait dans la jeunesse / Résistance Résistance / Les fusillés / Arrestations interrogatoires tortures / Le tribunal spécial de Douai / Le train de Loos / Départ pour l’enfer / Arrivée dans les camps de Sachsenhausen Ravensbruck Mauthausen / Willkommen / Arbeit / les camps sont des centres industriels / Violences / Le Revier / Des soupes supplémentaires / Evacuation Marche de la Mort à Sachsenhausen / Le Bois de Below / La fuite des SS libération / Maladies le typhus / On n’était pas rapatriables / Désinfections / retour difficile à la maison / un drôle d’accueil au Lutétia / le bloc de ciment tombe des années après / On peut pas oublier des choses pareilles – les camarades…

LE SOLDAT LOUP-GAROU
On trouve sur le site Gallica de la Bibliothèque Nationale un texte écrit et publié en 1848 par Ernest Lebloys. Cela commence comme un conte et finit par la description d'un massacre épouvantable de l'armée française en Algérie. Premier brûlot anti-militariste, anti-guerre, il valut à son auteur une volée de bois vert, entre autres d'Alexandre Dumas qui déclara: "Cette brochure qui contient les plus abominables doctrines est l'appel le plus odieux qu'on ait fait à l'insubordination".

Pourquoi depuis la nuit des temps, la force et le courage ont ils été les thèmes favoris des bardes et des poètes ? Pourquoi encore depuis l’Iliade, ces derniers ont-ils toujours voulu que leurs héros soient des guerriers ? Peut-être les hommes ne sont-ils au fond d’eux même que des pleutres pour admirer la bravoure avec autant de force et placer la valeur militaire bien au dessus de toutes les autres qualités méritant récompenses et admiration ? (William Makepeace Thackeray – cité par Peter Gay dans  « Culture de la haine », Editeur Plon)

de LA GUERRE… Le 3 décembre 2023, sollicité par référendum, le peuple Vénézuelien a donné quitus à son président pour l’invasion du Guyana voisin dont il conteste les frontières.

et DE LA PAIX…  je dis à tous ceux qui m’entendent: « Ne désespérez pas ! le malheur qui est sur nous n’est que le produit éphémère de l’avidité, de l’amertume de ceux qui ont peur des progrès qu’accomplit l’Humanité. Mais la haine finira par disparaitre et les dictateurs mourront, et le pouvoir qu’ils avaient pris au peuple va retourner au peuple… Il faut nous battre pour libérer le monde, pour abolir les frontières et les haines raciales, pour en finir avec l’avidité, la haine et l’intolérance. Il faut nous battre pour construire un monde de raison, un monde où la science et le progrès mèneront vers le bonheur de tous ». (extraits du dernier discours du « Dictateur » joué et mis un scène par Charlie Chaplin en 1940)

HALTE AU FEU !

Contact: varsovie@delaguerreetdelapaix.org

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