SI vis pacem para pacem
Si vis pacem para bellum, si tu veux la paix prépare la guerre / non ! Si tu veux la paix prépare la paix
Toujours votre société violente et chaotique même quand elle est en état d’apparent repos, porte en elle la guerre comme la nuée dormante porte l’orage. Messieurs, il n’y a qu’un moyen d’abolir enfin la guerre entre les peuples, c’est d’abolir la guerre entre les individus, c’est d’abolir la guerre économique, le désordre de la société présente, c’est de substituer à la lutte universelle sur les champs de bataille, un régime de concorde sociale et d’unité. Jean Jaurès discours du 7 mars 1895
La guerre c’est le laisser aller quand la paix veut la discipline.
Un des membres de l’état major, le capitaine Gheusi (directeur de l’Opéra Comique dans le civil), a raconté que près de la Ferté-Milon, Briand (Aristide ) aperçut une centaine de lignards immobiles sous le grand soleil et murmura : « faut-il que ces pauvres enfants soient fatigués pour dormir ainsi, dans des champs sans ombres… » Le capitaine n’est sans doute pas fâché de montrer à des civils la réalité du combat. « Je lui ai proposé de les saluer de plus près. A quelques pas d’eux, il perçoit l’odeur effroyable du charnier et chancelle soudain. Tous ces dormeurs sont des morts. » « Aristide Briand » Benard Oudin p.267
(Poincaré pendant la guerre de 14) On colportait ses maladresses. A un amputé des deux jambes, agriculteur dans le civil, il aurait dit : « Mon pauvre ami, cela va vous gêner dans votre métier… » « Aristide Briand » Bernard Oudin p.269
Sodome et Gomorrhe … Giraudoux : « … L’archange qui fait tourner les crèmes et les sauces dans la cuisine des empires est entré, et c’est fini. Il est là, et les fleuves tournent, les armées tournent, le sang et l’or tournent et, dans la tourmente et la guerre des guerres, il ne subsiste plus que la faillite, la honte, un visage d’enfant crispé de famine, une femme folle qui hurle, et la mort »…idem P.258
Pendant tout le règne de louis XIV , la France a été en guerre une année sur deux.
Les (…) grands principes de Louvois sont d’épuiser tant militairement qu’économiquement l’ennemi et de « faire crier les peuples » pour qu’ils implorent la paix. Le premier consiste à ruiner un pays occupé en l’obligeant à fournir le nerf de la guerre : l’argent et les vivres…
Les affres de la guerre sous louis XIV (un demi siècle d’une vallée de larmes) par Jean Pierre Rorive – Editions Jourdan Page 223.
Le chancelier Bismarck, en 1870, fera cher payer la mise à sac du Palatinat (1688-1689) par les troupes françaises de Louis XIV.
Air connu…
Déclaration du général Von Reichenau en octobre 1941 : « le soldat allemand sur le front de l’est n’est plus un soldat selon les règles de l’art de la guerre, mais le porteur d’une idéologie nationale sans pitié et le vengeur des bestialités qui ont frappé les allemands et les nations qui leur sont racialement liées » Préface à « La bataille de Stalingrad » de Friedrich Paulus. Edition Nouveau Monde Poche.
RAPPORT 2024 D’AMNESTY INTERNATIONAL SUR LA QUESTION D’UN GENOCIDE A GAZA. Il est temps d’appeler bouledogue un bouledogue…
« Tuez les tous, Dieu reconnaitra les siens ! ». Arnaud Amaury au siège de Béziers / 1209
La sécurité, ou l’insécurité, sont le fait de quelques dizaines de types ordinaires… Les populations qui les ont mis là sont autant responsables que le dernier des bouchers… Le suffrage universel n’a pas été inventé pour écraser ses congénères, leur faire passer le goût de vivre.
Guerres civiles, guerres des frontières, guerres tribales, guerres économiques, guerres conjugales, guerres mondiales, guerres des gangs, guerres coloniales, guerres des nerfs. Quel ennui…Quel dégoût !!!
Il n’y a chez nous aucune répugnance instinctive à verser le sang. Nous sommes les descendants d’une suite infiniment longue de générations de meurtriers. Nous avons le plaisir-désir de meurtre dans le sang… Freud « Nous et la mort » Edition PUF p43. (VERIFIER)
Attaquer l’ONU c’est s’en prendre à l’humanité toute entière. Dans les années 20, les puissances de l’Axe avaient déjà manifesté leur mépris pour la Société des Nations.
HIROSHIMA SUITE
« Mes usines peuvent mettre fin à la guerre plus vite que vos congrès (pacifistes). Le jour où deux corps d’armées seront capables de se détruire mutuellement en une seconde, toutes les nations civilisées reculeront d’horreur et licencieront leurs armées « . Alfred Nobel : Lettre à Bertha Von Suttner citée par Times Literary Supplément janvier 1984 …
Alfred n’a jamais reçu le Prix Nobel de la perspicacité…
Avec la multiplication des armes en circulation se multiplie (s’accroit) le risque de s’en servir. Les américains en savent quelque chose.
« La puissance engendre la volonté de puissance ».Gaston Bouthoul Lettre ouverte aux pacifistes p 62
Gaston Bouthoul est connu et apprécié pour avoir introduit la Polémologie dans les sciences humaines, une étude scientifique de la guerre et des faits de violence à l’intérieur de nos sociétés. En 2023, il y eût 38 fusillades de masse aux USA faisant 197 morts (chiffres fournis par le Washington post). Un Bataclan tous les ans. Démocrates et Républicains n’ont aucune envie de mettre un terme à la vente libre des armes…
…en 2022 plus de 48 000 Américains ont perdu la vie à cause des armes à feu, soit une moyenne de 132 morts par jour, plus de la moitié étant des suicides (citation du Courrier International de décembre 2023)
Hiroshima suite suite… L’apogée de la guerre nucléaire c’est la stratégie anti-villes faisant d’elles des cibles incomparables et autant d’Hiroshima en puissance. On ne pourra même pas les fuir en cas de panique, car les sorties en seraient obstruées par l’encombrement des fuyards et des véhicules.
Gaston Bouthoul Lettre ouverte aux pacifistes – Albin Michel – p155
Lorsqu’il faut choisir entre la paix et la guerre et qu’il faut trouver des exutoires à nos impulsions et à nos délires collectifs, à nos poussées de violence, la tendance, jusqu’à présent, fût d’aller d’erreur en erreur et d’horreur en horreur…
Gaston Bouthoul Lettre ouverte aux pacifistes – Albin Michel – p56
On a trouvé dans les archives impériales allemandes une dépêche du Haut État Major envoyée à Guillaume II quelques jours avant la date fatale d’août 14. Elle rappelait que quelque fût l’issue de la guerre, les pertes et les destructions seraient supérieures à l’enjeu…
Gaston Bouthoul Lettre ouverte aux pacifistes – Albin Michel– p82
C’est exactement ce que pensait Kissinger (et Nixon) plusieurs années avant de mettre un terme à la guerre du Vietnam.
Montaigne : « Tous nos maux viennent d’asneries »
Briand… « Quiconque veut déplacer une borne frontière, celui là est un fauteur de guerre ! »
On est consterné, lorsqu’on résume les motifs immédiats des conflits armés, grands et petits, par leur monotonie et leur infantilisme.
Gaston Bouthoul Lettre ouverte aux pacifistes – Albin Michel – p165
« Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu’il y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d’abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface. La baïonnette fût aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d’hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu’il put pendant cette boucherie héroïque ».
Candide – Voltaire – livre de poche p 33
Qui ne condamne pas les massacres les encourage. La petite élite parisienne a choisi son camp qui n’est pas celui des Justes.
Entre 2002 et 2008, le nombre de contrats à terme sur les matières premières a augmenté de 500 %, alors que les sommes placées sur ces marchés sont passées de 13 à 260 milliards de dollars… Actuellement seuls 2 % des transactions sur les marchés des matières premières correspondent à des échanges de produits réels. Les 98 % restants concernent des produits imaginaires. Les guerres du blé – Alessandro Stanziani – La Découverte p 312
COMPRIS ?
Assez de menaces… Sortir des ténèbres est à portée de main. Il suffit d’un peu de cran.
Aux grands hommes…
Le Président de la république a déclaré son intention de faire entrer Marc Bloch – historien reconnu mondialement, résistant, fusillé par les allemands en 1944… au Panthéon. La famille Bloch s’est déclaré favorable à ce projet mais elle y pose quelques conditions, dont l’une qui nous interpelle.
Lettre de la famille Bloch au Président de la République (extrait)
Nous rappelons (…) que l’œuvre de ce patriote convaincu est profondément anti-nationaliste, construite contre le roman national et la réduction de l’histoire française aux frontières nationales. Cet engagement se concrétisa jusque dans la mort. En ce sens, il nous paraît essentiel que l’extrême droite, dans toutes ses formes, soit exclue de toute participation à la cérémonie.
Glaçant le livre d’Eugénie Mérieau qui vient de sortir, Géopolitique de l’état d’exception (Editions du Cavalier Bleu) : il est à noter que les bombardements des populations civiles, interdits par les conventions de La Haye et de Genève, avaient pu être interprétées, à Nuremberg en 1945, comme acceptables, à condition qu’ils visent effectivement à raccourcir la durée de la guerre et soient immédiatement liés à la victoire militaire. C’est en partie grâce à cet argument juridique que les alliés avaient échappé aux poursuites pour crime de guerre durant la Seconde Guerre mondiale, en dépit des évènements déjà évoqués de Berlin, Hambourg, Dresde, Hiroshima et Nagasaki. (P.139)
On y trouve encore, dans la même lignée : Interrogée dans une émission sur CBS le 12 mai 1996, appelée « Punishing Saddam », au sujet des 500 000 enfants de moins de cinq ans qui seraient directement morts de l’application des sanctions (soit « davantage qu’à Hiroshima et Nagasaki », selon les termes de la journaliste) Madeleine Albright, alors ambassadrice aux Nations Unies et responsable de la politique de sanctions vis à vis de l’Irak, affirme « Oui, nous pensons que ces 500 000 enfants morts valent le coup » (P.138)
Un livre indispensable…
RETOUR A SARAJEVO
De 1991 à 1995 – c’était hier -, les républiques de la Yougoslavie du Maréchal Tito explosent sur fond de rivalités territoriales, identitaires et religieuses. Les populations de civils sont une fois encore les victimes des fantasmes nationalistes de quelques personnages ivres d’eux-mêmes.
Au cœur du conflit, il y a Sarajevo, capitale de la Bosnie.
« Derrière les montagnes, dans la vallée aux reflets dorés, il y aura toujours une ville qui vous tend les bras… (L’enfance dans la guerre de Jasminko Halilovic p.9)
Bienvenue dans une ville sans eau, sans électricité, sans nourriture ni médicaments. Bienvenue dans la Sarajevo des années 90 du XXe siècle (idem p.13)
La ville était pilonnée de façon systématique – par les chars, par les mortiers, par les mitrailleuses, par les snipers… Le siège de Sarajevo a duré 1425 jours et c’est l’un des plus longs sièges de l’histoire contemporaine de l’humanité (Idem p.13) »
Plus de 11000 citoyens ont été tués à Sarajevo pendant la guerre.
« Nous habitions dans la même rue. J’avais fui Dobrinja et Mirela Ilidza. J’étais tombé amoureux d’elle. Dans cette rue là, il y avait beaucoup de fillettes mais Mirela était la plus… la plus belle, la plus mignonne, la plus ravissante. Nous avons joué ensemble pendant quinze mois de guerre. Je l’ai embrassée bien des fois… et elle aussi elle m’embrassait souvent…Elle avait dix ans et demi et moi cinq ans et demi. Nous n’avons pas fêté son onzième anniversaire. C’est demain (13 08 1994) son enterrement. J’irai lui porter des fleurs. Pas dans la rue où nous nous retrouvions, Mirela n’ y habite plus. (P.19) »
Dans la ville nouvelle, comme un sillon maudit, l’Avenue des Snipers (Sniper Alley) vit pendant des semaines des tireurs d’élites faire des cartons sur les passants … l’Associated Press a laissé sur Internet une photo terrible. On y voit un petit de cinq ou six ans couché sur le ventre et baignant dans une flaque de sang. Il vient d’être abattu par un sniper.
Le massacre des innocents par Pieter Bruegel (1585)
Tuer des enfants au cours d’un conflit est le crime des crimes.
Jasminko Halilovic, originaire de Sarajevo, enfant très jeune pendant ces années de grand désordre, rassembla en un volume les courtes impressions qui lui furent envoyés par centaines pour témoigner de ce que leurs auteurs avaient vécu pendant la guerre. En voici quelques exemples :
Les lentilles, les larmes, la peur, l’obscurité, la soif, le froid et le visage de ma mère qui ne souriait pas… (Irna née en 1989)
Les bidons d’eau, la brasserie, le savon en pain… Le vélo, la dynamo, le transistor… le poêle en fer blanc… le pâté de poisson et de haricots et les bonbons MM’s des rations alimentaires. (Amira née en 1982)
La rentrée en première année de l’école élémentaire sans chaussures neuves, sans manuel de lecture… Ni goûter. La maîtresse dans une cave éclairée à la lampe à huile. La peur. (Ena née en 1986)
Ma maman qui me pousse brutalement par terre dans l’autobus et me couvre de son corps, tandis que des snipers nous tirent dessus. (Naida née en 1989)
L’odeur de pain cuit à la cocotte-minute. L’odeur de la lampe à huile quand je lis un livre. La paix qui m’envahit lorsque papa revient du front. (Léjla née en 1981)
L’aide humanitaire pour les enfants : une pomme de terre et la moitié d’une boite de conserves. La mort qui fauche mes camarades de classe sur le chemin de l’école… Bref, c’est l’enfer qu’aucun d’enfant ne devrait être obligé de vivre. (Edina née en 1975)
Des jours et des nuits passés à se cacher pour se protéger des balles et des obus, tout en priant que maman rentre vivant de la queue qu’elle était allée faire pour obtenir de la nourriture et de l’eau. (Dario né en 1984)
J’allais à l’école à Dobrinja dans un bâtiment appelé le Gilet Pare-Balles. Un obus a explosé devant ce bâtiment et, à partir de ce moment là, il n’y a plus eu d’école. (Aldijana né en 1985)
Des heures passées à jouer avec maman sous une tente de couvertures ; plus tard j’ai compris que c’était un abri contre les éclats d’obus (Eldar né en 1990)
Une enfance sans joie, ni jeu, ni moments passés avec des copains… La peur des bêtes fauves à visage humain qui n’ont aucun scrupule à faucher une vie innocente. (Mario né en 1981)
Le beurre de cacahuètes, un bocal plein d’éclats d’obus ramassés, le cri de joie quant le courant revenait. (Dina née en 1984)
Ce qui est ironique, c’est que, malgré tout ce qui se passait autour de nous, ce que nous adorions le plus, c’était jouer à la guerre, ce que nous appelions jouer à « ta-ta-ta-ta-ta ». (Amir né en 1987)
Les boites de conserve de viande Icar, les bonbons MM’S des rations alimentaires, les canons de fusil et gilets pare-balles en carton, la chaîne glacée du seau du puits, ramasser des éclats d’obus… (Kerim né en 1988)
Deuxième année d’école primaire… Un camarade de classe tué par un sniper. Un jour on jouait avec un camarade, le lendemain on trouvait des fleurs sur son banc d’écolier. (Selma née en 1984)
Quand j’ai reçu une barre de chocolat Mars et une cannette de Pepsi, j’ai compris que mon père avait été tué. (Ahmed né en 1984)
Le jour où un obus tombe sur la maison, transperce trois dalles de béton et tue mon cousin de sept ans qui dormait dans son lit (Selma née en 1985)
Avoir un fusil à pompe, dix grenades à main, un mortier antichar et quinze ans ! (Mirza née en 1976)
Hiver 1992… Il n’y a plus de bois… C’est au tour des livres… d’être brûlés. Je termine ma lecture et jette mon livre dans le feu. C’est horrible mais il faut faire cuire le pain. (Iris née en 1978)
Voir du sang… entendre des cris et des pleurs… ressentir la peur, la douleur et la faim… survivre à la perte de ses proches et -en dépit de tout- rester une enfant. (Amina née en 1986)
Le bombardement du bâtiment du parlement, par un char stationné à Grbavica, m’a tellement impressionné que, pendant six mois, je n’ai pas pu parler normalement. (Tomislav né en 1983)
Tous les rêves d’une fillette de sept ans sont restés dans une cave obscure. (Aida née en 1985)
Entretenir un monument fait de petits cailloux à l’endroit où ma meilleure amie s’est fait tuer. (Leijla née en 1990)
Ce n’était pas l’enfance. C’était l’enfer… J’ai vu des enfants se faire tuer. (Haris né en 1985)
La cave était mon petit monde. Je me souviens des poupées Barbie sans bras ni jambes… Comme si elles partageaient le sort des humains. (Nejra née en 1985)
Mon frère était parti cueillir des brins d’herbe pour notre perroquet, lorsqu’une balle de sniper l’a atteint en plein cœur. Il n’avait que dix ans. (Sanja née en 1979)
La peur, la peur, la peur, la peur, la peur, la peur, la peur, la peur, la peur… (Dijana née en 1983)
Un quartier d’orange, trois excellentes amies. Le goût et le parfum éternel dans nos coeurs. (Deniza, née en 1982)
La course de haies au stade de Kosevo, lors des entraînements d’athlétisme, tandis que les snipers tirent tout autour. (Dina, née en 1983)
« Bienvenu dans le livre « L’enfance dans la guerre » consacré à l’étude d’une expérience unique de l’enfance, celle d’avoir grandi dans un environnement de conflits armés. Plus de 1000 personnes ont participé à sa réalisation (L’enfance dans la guerre de Jasminko Halilovic p5)
Le succès du livre incita Monsieur Halilovic à créer un musée de l’enfance de guerre, le War Childhood Muséum, unique au monde et bien sur universel tant ses collections donnent à voir des objets reconnus dans le monde entier…
« Le fait que tant de gens gardaient de précieux souvenirs de la guerre et qu’il leur était important de les partager avec d’autres, m’a aidé à concevoir l’idée du Musée de l’enfance de guerre (Jasminko Halilovic dans l’enfance dans la guerre page 223)
Je considérais naïvement que personne ne pouvait s’opposer à un musée anti-guerre, entièrement consacré à des expérience d’enfants. Cependant, je me suis vite rendu compte de ma propre naïveté et j’ai pris conscience que le chemin qu’il nous fallait parcourir était difficile (idem p.228)
… Les trois piliers de notre activité deviennent actifs : recherche, exposition, éducation (idem p.229)
Non à la guerre, oui aux accolades (idem p.230)
En août 2016, le Musée a finalement trouvé son chez soi dans la ville où il est né (idem p.232)
L’installation permanente du Musée a été ouverte en janvier 2017 (idem p.232)
… un musée qui lance un appel à la paix (idem p.234)
Le musée de l’enfance de guerre souhaite participer activement aux prises de décisions concernant les questions liées aux enfants réfugiés et aux enfants dans d’autres conflits (idem 235) »
Le livre est disponible au Musée en plusieurs langues. Il doit être possible de le recevoir par la poste…
Dans le numéro de mars 2025, nous reviendrons sur les enfants et la guerre mais cette fois pour évoquer la tragédie des enfants- soldats…
Toujours deux films de témoins (« La classe ouvrière va en enfer » et « Histoires de Sein par temps de guerre ») mis à disposition à partir de la page « Janvier 2024 ». Deux évocations de la seconde guerre mondiale par des témoins variés qui ont vécu ces années terribles…
Paix aux hommes de bonne volonté… et aux autres si ça leur chante !!! Photos Juliette Mathis et Andréas Lamri-Mathis
Dessin (louis 14) de Andréas Lamri-Mathis
Le contenu de ces images provient pour l’essentiel du petit musée War muséum Sarajevo 1992.
https://warmuseumsarajevo1992.com/
Le personnage accroupi avec une chaîne est bien sûr un mannequin…