La guerre n’est jamais une fatalité.
Elle est par essence le produit d’une incurie…

La collusion du commerce hystérique et du nationalisme a fait de notre planéte un asile d’aliénés. La diplomatie est inefficace. Il est grand temps de se faire soigner.

Gaza. Un nouveau Babi Yar?
Kibboutz de Be’eri. Un nouvel Oradour sur Glane?

 » Ce qui est important, la véritable épopée au fond, ce n’est pas l’Illiade, c’est l’Odysée. La véritable puissance, la véritable force, ce n’est pas le jeu des muscles, les rodomontades des guerriers. Se battre les pectoraux comme des gorilles et monter à l’assaut, ça c’est facile. N’importe quel imbécile peut faire ça. La véritable épopée, c’est l’Odyssée, c’est à dire le voyage – c’est une métaphore de la vie, le voyage dans le temps – . Comment s’inscrire dans la durée en ne devenant pas fou, en ne devenant pas stupide, en ne devenant pas mauvais, en restant un homme intelligent et bon. C’est ça l’épopée. C’est une sagesse plurimillénaire qui nous vient de la Grèce. A mes yeux, c’est le véritable enseignement d’Homère ». Johann Chapoutot / ELUCID/ La dévastation du monde par « les derniers des hommes »

Voir à partir de la page éditée en janvier 2024 sur delaguerreetdelapaix.org les deux films évoquant gaullistes et communistes, les « Frêres ennemis » de la seconde guerre mondiale: La classe ouvrière va en enfer et Histoires de Sein par temps de guerre. Ce dernier document inclut dans sa deuxième partie un entretien sensationnel avec Joseph Guilcher, le Sénan qui debarqua en Normandie le 6 juin 1944 au sein du Commando Kieffer.

Napoléon le Riquiqui envisage d’envoyer des troupes au sol pour combattre les russes.
Au début des professionnels sont à pied d’oeuvre pour « nettoyer » le terrain. Puis vient le tour des conscrits.

Tremblez familles !!!

“Non, un homme ça s’empêche. Voilà ce que c’est un homme, ou sinon…”. Albert Camus

 

Avant la dernière guerre, la Société des Nations, jeune ancètre de l’ONU, jugeaient ainsi les entreprises qui fabriquaient et exportaient des armes, avec, dans la plupart des cas, la complicité des gouvernements :

« Ces sociétés cherchent à soudoyer des fonctionnaires, aussi bien dans leur pays qu’à l’étranger.

– Elles répandent de faux rapports sur les programmes militaires et navals des différents pays, afin de provoquer des augmentations de dépenses d’armements.

– Elles tendent à influencer l’opinion publique en contrôlant les journaux de leurs propres pays et ceux de l’étranger.

– Elles organisent de véritables combinaisons internationales, grâce auxquelles la course aux armements est précipitée, en jouant d’un pays contre un autre.

– Elles fondent des trusts internationaux d’industries de guerre qui contribuent à l’augmentation du prix des armements, vendus aux différents gouvernements. »

Heureusement tout ceci n’existe plus.
Heureusement sinon la France ne se serait pas mêlé de ce commerce. Elle ne serait pas devenu l’innocent deuxième exportateur de machines à tuer dans le monde, ainsi qu’on vient de l’apprendre.
La France est propre et entend le rester.

Proudhon Pierre-Joseph (1809-1865) Politique-polticien-politiste-poli mais sans plus avec son concierge et la marchande des quatre saisons…

Sacré Proudhon qui n’a pas volé son entrée en fanfare dans le Dictionnaire de la bêtise (Bouquins / Robert Laffont). Qu’on en juge…



Salut à la guerre !

C’est par elle que l’homme, à peine sorti de la boue qui lui servi de matrice, se pose dans sa majesté et dans sa vaillance ; c’est sur le corps d’un ennemi abattu qu’il fait son premier rêve de gloire et d’immortalité. Ce sang versé à flots, ces carnages fratricides font horreur à notre philanthropie. J’ai peur que cette mollesse n’annonce le refroidissement de notre vertu… Si par impossible, la nature avait fait de l’homme un animal exclusivement industriel et social, et point un guerrier, il serait tombé dès le premier jour, au niveau des bêtes dont l’association forme toute la destinée… Saurait-on ce que vaut l’homme sans la guerre ? Saurait-on ce que valent les peuples et les races ?… Il n’est pas de peuple ayant acquis dans le monde quelque renom, qui ne se glorifie avant tout de ses annales militaires : ce sont ses plus beaux titres à l’estime de la postérité. Allez vous en faire des notes d’infamie ? Philanthropes, vous parlez d’abolir la guerre; prenez garde de dégrader le genre humain. P-J Proudhon, La guerre et la paix, 1861

L’anarcho-crétin franchi le mur du son quand il glose sur les juifs :

« le Juif est l’ennemi du genre humain. Il faut renvoyer cette race en Asie ou l’exterminer… Par le fer, par le feu ou par l’expulsion il faut que le Juif disparaisse » (Carnets, 26 décembre 1847).

Contact: varsovie@delaguerreetdelapaix.org